Cours du 16 janvier 04

 

L’énigme comme sommation d’un passage

Penser l’impensable, c’est notre question : quand on l’entend d’une manière pratique, on désigne la philosophie, et quand on l’entend objectivement on désigne l’énigme. Il revient au même de dire que l’énigmatique est l’impensable c’est-à-dire l’objet propre de la pensée, et de dire qu’il est ce qui appelle le sujet à lui-même – puisqu’on n’est sujet qu’à son propre encontre.

Cet appel est une sommation. Rilke en a donné le paradigme : il est impossible de reconnaître une réalité énigmatique sans entendre par là même : ” Change ta vie ! ” J’insiste pour dire qu’il ne s’agit pas d’un moment extérieur, le signe d’une mauvaise conscience ou d’un désir de changement personnel dont l’expérience, notamment esthétique, aurait permis de prendre conscience (éventuellement de manière projective) : la reconnaissance de l’énigme n’est pas une expérience mais une épreuve, quelque chose dont on ne se remet pas. Ainsi l’énigme ne diffère pas d’un appel au sujet de l’épreuve comme tel, celui qui est désormais un autre, et qui s’oppose ainsi au sujet de l’expérience qui est toujours le même. Il est impossible de reconnaître une réalité pour énigmatique sans par là même avoir déjà compris que celui qu’on est désormais se trahirait, s’il faisait semblant d’être en vérité le même qu’il est toujours en réalité – autrement dit s’il arguait de la non différence de la vérité et de la réalité, hors de quoi il est en effet exclu d’expérimenter quoi que ce soit, pour rester dans sa propre possibilité c’est-à-dire pour ne pas penser. Car bien sûr, c’est toujours du sujet de la pensée qu’il s’agit dans cette interpellation aussi familière qu’étrange qu’on nomme l’énigme.

Or le sujet de la pensée, le sujet de la vraie solitude (non seulement sans les autres, mais encore sans le savoir et surtout sans soi-même), c’est le sujet de la vérité et donc aussi celui d’un réel dont rien (à commencer par le sujet lui-même) ne saurait justifier l’existence. Car la question de la vérité est avant tout celle de l’effet de contingence et du sujet qui s’en trouvera marqué et par là même marquant.

Si l’on reconnaît à chaque fois comme énigmatique une contingence qui s’impose contre la réflexion qui est toujours celle des justifications, autrement dit si l’on reconnaît comme énigmatique tout ce qui récuse que l’existence singulière soit normale (quand on a établi les nécessités, on juge qu’il est bien normal qu’existe ce qui existe !), on se trouve amené à considérer l’énigme comme la sommation adressée à un sujet qu’il se quitte lui-même – lui qui est sujet de la réflexion c’est-à-dire de l’évidence des existences. En somme la question concrète posée par l’énigme est la suivante : qu’on passe de l’évidence d’exister à l’énigme d’exister, et que ce passage se fasse pratiquement. En quoi on n’entend donc pas un changement d’état d’âme ou de disposition subjective mais un travail.

 

Une sommation à travailler étrangement

L’enjeu de la pensée n’est jamais le savoir mais la vérité. L’énigmatique est d’emblée identifié au vrai parce qu’il donne à penser. Donner à penser concerne le vrai comme tel. Son corrélat subjectif, autrement dit l’accueil de cette donation, nous avons que cela s’appelle méditer (par opposition à réfléchir). L’énigmatique se reconnaît donc à ce qu’il fait méditer et par là même à ceci qu’il pousse à travailler.

Ce qui ne nous met pas au travail n’a pas droit au titre de vrai, ni par conséquent à celui d’énigme (au mieux c’est l’idée qu’il y aurait une énigme…), car comment pourrait-il y avoir de la vérité autrement que comme enjeu de la pensée, laquelle, justement d’être sa propre impossibilité, ne s’entend que de son propre excès ? L’excès de la pensée sur elle-même, c’est la pensée, dont il est par conséquent exclu qu’on fasse un moment subjectif, pour ne pas dire une ” fermentation du cerveau ” (Hegel).

L’idée est très concrète : tout le monde sait que l’invention, de quoi seulement il peut être vrai qu’on soit sujet, se fait exactement là où le geste jouit d’une autonomie qu’on ne saurait lui refuser puisqu’à cet instant il n’y a personne pour avoir la possibilité de le faire. Quand les personnages d’un romancier lui imposent des caractères ou des comportements dont il voit par ailleurs qu’ils mettent en péril le livre qu’il avait la volonté d’écrire, mais avec quoi il doit faire désormais, force lui est bien de reconnaître qu’il est alors sa propre étrangeté, les personnages n’étant après tout que des productions de son esprit. Tous les romanciers parlent de cette étrangeté, et l’on connaît même des auteurs (Montalban, entre autres) qui font de la lutte entre les personnages et l’auteur le ressort d’un travail dont le décentrement narratif figure l’impossibilité que la pensée se constitue d’être pour soi. Or ce décentrement dont l’expression ” il faut bien faire avec ” dit à la fois la familiarité et l’étrangeté, il indique un sujet dont la distinction d’avec soi est précisément celle que l’énigme est au savoir dont elle est par ailleurs l’exigence.

Car c’est bien de répondre aux énigmes, et seulement ainsi, qu’on advient à sa propre distinction, si l’on désigne ainsi le sujet qui pense à partir de l’impossibilité que le sujet présent à lui-même et surtout à son savoir pense jamais. Car enfin, si les énigmes nous font méditer, l’impossibilité de jamais confondre méditer et réfléchir oblige à reconnaître que le sujet que par elles nous auront été ne s’entendra jamais qu’en distinction du sujet que nous étions. C’est toujours pour la pensée comme telle, en excès à la possibilité représentative qu’elle peut par ailleurs être pour elle-même, qu’il y a des énigmes. Pour l’intelligence, il n’y a jamais d’énigme mais des mystères (des maladies dont on ne comprend toujours pas le fonctionnement, des formations repérées sur des planètes éloignées et qui sont incompatibles avec les connaissances géologiques actuelles…), ou bien des apories. Les réalités énigmatiques sont faites de cet oxymore qu’il y a quelque chose à comprendre et qu’ensuite, quand on a tout compris, eh bien on n’a toujours rien compris. Mais évidemment, il faut d’abord avoir tout compris, comme on le voit de ce que les métaphysiciens n’aient jamais cédé sur la nécessité d’apporter une réponse concrète et réelle aux ” grandes questions “ – une réponse à laquelle nous nous asservirions (nous deviendrions des disciples) si nous confondions le savoir effectivement apporté (ils sont métaphysiciens) avec la vérité (ce sont des auteurs). L’énigme appelle du savoir et se reconnaît pourtant à ce que celui-ci apparaisse, une fois sa production avérée, comme ce qui n’a jamais compté – de sorte qu’au sujet du savoir appelé par toute question répond en impossibilité un sujet dont on ne dira que par après qu’il a été celui de la pensée. La distinction dont la philosophie est le modèle réflexif (elle est le savoir distingué en tant que tel, par opposition à la science qui serait le savoir commun) renvoie par conséquent à l’irréductibilité d’un faire où ce soit l’énonciation, et non pas une réalité supposée extérieure et commune, qui constitue la garantie de l’énoncé. Puisque le philosophique est l’énigmatique réfléchi, tout cela signifie très concrètement que l’énigme n’interpelle un sujet qui lui réponde qu’à ce que cette réponse s’institue de garantir dans son énonciation la légitimité de son énoncé. Bref, il n’y a de réponse à l’énigme qu’à ce qu’elle fasse autorité.

Et certes, lire les auteurs peut se traduire ou bien par une croyance qui en fera rétrospectivement des endoctrineurs et actuellement de nous des endoctrinés, ou bien par une mise au travail de la marque qu’ils auront laissée sur nous. D’une manière générale, on nomme ” culture ” le second terme de cette alternative – où se dit la nécessité éthique d’un passage. L’éthique de ce passage est alors la nature de la culture, si l’on refuse de confondre cette dernière avec une quelconque sédimentation des significations anthropologiques.

En quoi c’est l’éthique de l’énigme qu’on pointe là, telle que sa réflexion dans l’ordre philosophique (toute énigme appelle la réflexion comme une philosophie et non pas comme une science, et d’autre part il n’y a de philosophie que des énigmes) permet de la poser. Bref, nous comprenons qu’il est éthiquement impossible, si nous avons raison de définir le fait d’être sujet par la nécessité de le devenir (ou encore de définir la responsabilité par la nécessité qu’elle porte d’abord sur le fait même d’être responsable) de reconnaître une énigme sans par là même se trouver toujours déjà engagé dans une production qui reste elle-même énigmatique, tant dans sa nécessité (pourquoi travailler alors qu’on pourrait profiter des belles choses de la vie ?) que dans son résultat (ce qu’on aura fait, de toute façon, ne nous comblera pas – bien au contraire !)

 

Passer le savoir

L’énigme est une question c’est-à-dire une exigence de réponse. On peut entendre bêtement cette exigence, comme le ferait quelque Monsieur Homais en expliquant à quel mécanisme cellulaire ou moléculaire correspondent le vieillissement et la mort. Refuser cette bêtise, comme l’ont toujours fait ceux qui ne reculent pas devant les énigmes, on vient de le dire que c’était y répondre en faisant autorité : non pas en imposant un savoir qu’il serait particulièrement difficile de surpasser (comme s’il n’appartenait pas à la nature du savoir qu’il soit son propre dépassement, toute découverte faisant d’emblée apercevoir de nouvelles difficultés), mais en proposant une réponse qui soit finalement de nature méditative et non pas réflexive – ce qu’il ne faut donc plus entendre comme une exclusivité mais bien comme le passage éthique dont je viens de parler. Car si les réalités qui font réfléchir (l’expérience) s’opposent à celles qui font méditer (l’épreuve), il est bien certain qu’une exigence de savoir ne peut faire l’économie, précisément, d’une réponse en termes de savoir. Sauf qu’on soutient l’énigme à ce que ce savoir soit lui-même à sa mesure ! Ce qui signifie que comme savoir il doit, une fois avéré, faire méditer. Qui ne médite par exemple sur la nécessité en lisant Spinoza, ou sur l’expression en lisant Leibniz ? On voit bien que ce moment de vérité subjective de la lecture n’est possible qu’à partir du moment où la doctrine a été admise, non pas à la réflexion (ce que ferait quelque spécialiste de l’histoire des idées, par exemple) mais bien au contraire à la méditation.

Admettre le savoir à la méditation c’est rendre justice à son audace – si l’on nous accorde de désigner par ce terme que son auteur n’ait pas reculé devant les énigmes en y voyant d’amusant paradoxes ou des apories qu’un surcroît de logique doit un jour ou l’autre permettre sinon de lever du moins de cerner dans une nécessité formelle qui la désamorcera complètement. (Exemple : ” oui… l’incomplétude est une propriété des systèmes formels en général, qu’on peut d’une certaine manière mettre elle-même au calcul “)

L’autorité, on le comprend maintenant, réside dans le passage du savoir. Le modèle en est bien entendu que les métaphysiciens soient des philosophes. Une réponse qui ne ferait pas autorité comme les textes du canon le font, pourrait bien manifester un grand savoir ou une grande intelligence, elle n’en constituerait pas moins (et d’autant plus) un déni : elle serait autorisée du savoir ou de la place de celui qui la profèrerait, et par là d’un anonymat dont l’énigme est expressément l’exclusion, puisque c’est au sujet singulier, celui de l’épreuve et non pas de l’expérience, qu’elle en appelle.

D’ailleurs même dans l’ordre du savoir positif, la singularité de cette mise au travail est reconnue : à chaque fois qu’il est impossible au savoir de se donner comme anonyme, c’est-à-dire comme tenant son autorité du sujet transcendantal (avoir raison, c’est penser ce que n’importe qui – sous entendu : libéré des déterminismes forcément particuliers – penserait), nous pointons qu’il reconnaît l’irréductibilité d’une dimension énigmatique. J’ai souvent parlé des ” natures ” nominales des choses de la philosophie (la morale kantienne, la durée bergsonienne….) pour indiquer, à travers le passage du savoir qui les concerne, l’indistinction de leur caractère énigmatique et de l’autorité qui répondait à ce caractère. Mais cette indistinction, on en retrouve les traces en sciences quand on dit par exemple que la gravitation est newtonienne ou la géométrie de l’univers einsteinienne. Allons même plus loin et reconnaissons que dimension de l’énigme s’impose au cœur même de son exclusion, je veux dire dans l’expérience, dont la notion s’entend (avec l’articulation réciproque dont j’ai déjà parlé) à l’encontre de celle de l’épreuve. Les expériences décisives, comme telles, ont forcément gardé quelque chose d’énigmatique et il est par conséquent impossible qu’elles ne soient pas attachées à quelque autorité autrement dit à quelque nom propre qui, comme passage du savoir, réponde à l’énigme et non pas au mystère ou à l’aporie. On peut aller jusqu’à ce comble de la nécessité qu’on appelle l’ ” effet “, en tant qu’il peut manifester un certain caractère décisif (il n’est pas une simple conséquence bien que par ailleurs il ne soit rien d’autre) et qui, par là même, conserve encore quelque chose d’énigmatique (courbe de Gauss, effet Doppler, etc.). Et il est bien certain que si Lacan reconnaissait à sa catégorie du ” réel ” le statut d’être son ” unique invention ” (sans parler de tout le reste évidemment), il lui reconnaissait un caractère décisif, autrement dit une dimension d’énigme (notamment à travers la question du symptôme) que l’attachement de son nom propre aurait signifié.

D’exiger un savoir qui lui rende justice, l’énigmatique interpelle celui qui pense là où le savoir dont il est par ailleurs le producteur manque encore, c’est-à-dire là où ce producteur est désormais sans recours – vraiment seul. D’où cette évidence que la résolution des énigmes n’est pas l’affaire des savants, mais uniquement des inventeurs : des gens qui ont passé le statut de sujets du savoir. Tautologie, en somme, puisqu’inventer consiste à répondre à l’énigme comme énigme. Dire que le sujet s’entend en extériorité au savoir qui l’assurerait de lui-même, cela signifie par conséquent que l’invention répondant à l’énigme est par là même invention du sujet par lui-même. Il ne savait pas qu’il était capable de dire ce qu’il vient de dire – et en réalité il ne l’était donc pas. On appelle ” auteur ” le sujet qui fait ce qu’il n’avait absolument pas la possibilité de faire. Voilà à quel passage l’énigme oblige.

En quoi on identifie l’auteur à son acte (par opposition à l’action, qui n’a jamais été réelle qu’à d’abord avoir pu l’être). Si nous reprenons le paradigme de la philosophie comme réflexion de l’énigme (réflexion elle-même énigmatique, on comprend maintenant pourquoi), il faudra reconnaître la mise au travail dans cet acte de pensée que, tautologiquement, on désigne comme le ” concept “. Deleuze disait que chaque philosophe se caractérisait par un certain nombre de concepts, en général plutôt petit. Je dis alors qu’il s’agit à chaque fois de la réponse (dès lors énigmatique) à une énigme qui l’aura interpellé non plus comme sujet (universel) du savoir désormais passé mais par là même comme sujet (singulier) de la pensée.

C’est ainsi que nous nommerons concepts ces actes de pensée, comme tels exclusifs de tout savoir – puisqu’on ne pense qu’à ne pas savoir – et donc de toute finalité, alors même que la notion de concept est précisément celle du savoir. Parler des concepts de tel ou tel auteur, c’est expressément se référer à ce passage du savoir. Eh bien c’est ce concept qui est le surplus de savoir propre à l’énigme, si l’on nomme ainsi une signification indubitable qui n’en soit pourtant pas une. Ou, si l’on préfère, une signification qui ne s’embarrasse plus d’être du sens (comme une philosophie ne s’embarrasse pas d’être cette métaphysique en quoi sa réalité consiste par ailleurs), parce que c’est de l’énonciation et non pas d’une réalité extérieure ou d’une place dans le système des échanges qu’elle tiendra sa garantie.

Poursuivant l’exploitation du paradigme de la philosophie comme réflexion de l’énigme, on peut donc concrétiser cette indication en opposant le concept à la notion qui renvoie, tout au contraire, à la désinvolture de se contenter du savoir quand la question qui se pose est celle de la vérité. Ainsi parlera-t-on de la notion d’existence chez Sartre quand on fera un cours d’histoire de la philosophie ayant à montrer comment il en est venu à ce terme et ce qu’il en a fait ultérieurement (il faut des milliers de pages pour passer de la ” pâte des choses ” à la passivité de la conscience…). Pour le professeur (le sujet autorisé de son savoir), il y a donc des notions c’est-à-dire des unifications dans le savoir ; mais pour le philosophe (le sujet qui n’est plus que le bord de savoir de son propre gouffre autrement dit le sujet qui ne s’autorise désormais que de lui-même), c’est tout le contraire : il y a des actes de pensée, que dès lors il faut nommer des concepts.

Quand donc nous disons que l’énigme est l’exigence d’un savoir irrécusable qu’on pourra constater après coup (qui oserait dire qu’on n’apprend rien de l’existence en lisant Sartre, rien de la morale en lisant Kant ?) mais d’un savoir n’en est pas réellement un parce qu’il n’acquiert pas ce statut principiellement sédimentaire propre à tout savoir, c’est pour poser, à partir du paradigme de la philosophie comme réflexion de l’énigme, qu’il appartient à celle-ci d’être la donation d’un concept là où, de l’extérieur, on aurait voulu y voir celle d’une notion (celle de contingence, celle de l’a priori, et ainsi de suite). C’est qu’on refuse habituellement de penser l’énigme pour ce qu’elle est : un effet de vérité – explicité par la réflexion comme l’indistinction de la production d’un objet vrai (ce n’est pas la réalité de la morale qu’elle soit kantienne : c’est sa vérité !) et d’un vrai sujet(avant son travail Kant était n’importe qui, maintenant il est lui-même).

On traduit la nécessité que le savoir de l’énigmatique soit toujours déjà passé en disant que le savoir qui y répond est désormais un vrai savoir. J’insiste sur cette mention de l’épreuve appliquée non plus à un sujet personnel, mais au savoir lui-même et comme tel. L’idée du canon comme rassemblement des textes qui comptent dit expressément ce passage : ne peut compter que ce qui a été préalablement marqué, ce qui vaut d’être non pas ce qu’il est mais de sa marque même (le vrai n’est pas du réel amélioré, pour le dire trivialement). Comme mise au travail philosophiquement réfléchie l’énigme est le savoir de cette indistinction de la vérité et du savoir qu’on signifie par vrai savoir (par opposition à savoir réel).

Cela signifie qu’il est impossible de reconnaître une réalité pour une énigme sans par là même reconnaître que la question de sa vérité (et non pas celle de sa réalité, qu’on laissera aux savoirs serviles c’est-à-dire producteurs d’” en tant que “) est notre question – notre question de sujet. Voilà le passage, très concrètement : que nous ayons reçu d’une certaine réalité la nécessité de ne pas céder sur l’énigme que nous sommes depuis toujours pour nous-mêmes.

Je vous remercie de votre attention.